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Une randonnée itinérante autour du massif du Mont-Blanc

11 Aug

Des Houches à Courmayeur P.2

Publié par Claire Rivas

De la même façon et pour les mêmes raisons que des centaines d'oratoires et de calvaires jalonnent les routes et les chemins, des statues de la Vierge ou du Christ ont été érigées sur les sommets de nombreuses montagnes, au fur et à mesure de leur conquête.  Ainsi, le 4 septembre 1913, une caravane, conduite par Camille Simond et Roberts Charlet-Straton se met-elle en route pour hisser, sur le Petit Dru, ce sommet tant convoité, une épreuve statue métallique, reproduction de la Vierge de Lourdes.  Mais la caravane, ralentie par cette charge extrêmement lourde, renonce bientôt, d'autant plus qu'une chute de neige rend très vite les conditions d'ascension difficiles. Pensant leur projet différé de quelques jours seulement, les guides cherchent une anfractuosité de rocher, à quelque 3000 mètres d'altitude, pour y déposer leur précieux fardeau.  Il faudra attendre la fin de la guerre, soit près de six ans, pour qu'une autre caravane arrive à bout de ce projet. Cinq guides de la même famille, tous d'Argentière : Alfred, Arthur, Camille, Joseph, Jules-Félicien Ravanel, accompagnés par l'abbé Alexis Couttin, curé d'Argentière prennent l'affaire en mains. 	les Drus les Drus 	  " Le 18 septembre 1919, à 3 heures du matin, la caravane des six - en deux cordées de trois - quitte le refuge de la Charpoua à 2840 mètres d'altitude, traverse le glacier et aborde la paroi de granit qui se dresse presque à pic.  L'ascension, l'une des plus difficiles des Alpes, dure sept heures et s'effectue au prix d'efforts inouïs et sans nombre. Pendant l'escalade, chacun tient à l'honneur de porter à son tour la statue ; ... souvent, il faut la hisser au moyen d'une corde le long des parois abruptes et dans les cheminées étroites. Enfin on atteint le sommet d'où l'on découvre dans sa majesté le grandiose massif du Mont-Blanc.  A 10 heures, l'emplacement est choisi. On force le granit pour y fixer les crampons de fer que l'on scelle avec du plomb. La blanche statue de Notre-Dame de Lourdes toute étincellante au soleil dans sa robe métallique domine maintenant la vallée de Chamonix. Elle est en aluminium creux, mesure presque un mètre de haut et pèse treize kilos."  "Notre-Dame des Drus ! (...) Sur la grève des horizons, plongée dans son extase divine, elle semblait accueillir en rêve les dons que, de toutes parts, lui tendaient les lyriques étendues. Des vallées montait, comme un encens, le destin des hommes : terres fécondées, forêts et prairies, labeur, peine et bonheur. Les glaciers étalaient à ses pieds le tapis somptueux de leurs blancheurs. Le ciel incurvait sur elle son dais damassé d'azur. Et le silence, le silence des quatre mille mètres, se tenait devant elle, un lys aux doigts, ainsi qu'on voit dans le tableau de Botticelli, l'ange de l'Annonciation s'incliner sur Marie."

De la même façon et pour les mêmes raisons que des centaines d'oratoires et de calvaires jalonnent les routes et les chemins, des statues de la Vierge ou du Christ ont été érigées sur les sommets de nombreuses montagnes, au fur et à mesure de leur conquête. Ainsi, le 4 septembre 1913, une caravane, conduite par Camille Simond et Roberts Charlet-Straton se met-elle en route pour hisser, sur le Petit Dru, ce sommet tant convoité, une épreuve statue métallique, reproduction de la Vierge de Lourdes. Mais la caravane, ralentie par cette charge extrêmement lourde, renonce bientôt, d'autant plus qu'une chute de neige rend très vite les conditions d'ascension difficiles. Pensant leur projet différé de quelques jours seulement, les guides cherchent une anfractuosité de rocher, à quelque 3000 mètres d'altitude, pour y déposer leur précieux fardeau. Il faudra attendre la fin de la guerre, soit près de six ans, pour qu'une autre caravane arrive à bout de ce projet. Cinq guides de la même famille, tous d'Argentière : Alfred, Arthur, Camille, Joseph, Jules-Félicien Ravanel, accompagnés par l'abbé Alexis Couttin, curé d'Argentière prennent l'affaire en mains. les Drus les Drus " Le 18 septembre 1919, à 3 heures du matin, la caravane des six - en deux cordées de trois - quitte le refuge de la Charpoua à 2840 mètres d'altitude, traverse le glacier et aborde la paroi de granit qui se dresse presque à pic. L'ascension, l'une des plus difficiles des Alpes, dure sept heures et s'effectue au prix d'efforts inouïs et sans nombre. Pendant l'escalade, chacun tient à l'honneur de porter à son tour la statue ; ... souvent, il faut la hisser au moyen d'une corde le long des parois abruptes et dans les cheminées étroites. Enfin on atteint le sommet d'où l'on découvre dans sa majesté le grandiose massif du Mont-Blanc. A 10 heures, l'emplacement est choisi. On force le granit pour y fixer les crampons de fer que l'on scelle avec du plomb. La blanche statue de Notre-Dame de Lourdes toute étincellante au soleil dans sa robe métallique domine maintenant la vallée de Chamonix. Elle est en aluminium creux, mesure presque un mètre de haut et pèse treize kilos." "Notre-Dame des Drus ! (...) Sur la grève des horizons, plongée dans son extase divine, elle semblait accueillir en rêve les dons que, de toutes parts, lui tendaient les lyriques étendues. Des vallées montait, comme un encens, le destin des hommes : terres fécondées, forêts et prairies, labeur, peine et bonheur. Les glaciers étalaient à ses pieds le tapis somptueux de leurs blancheurs. Le ciel incurvait sur elle son dais damassé d'azur. Et le silence, le silence des quatre mille mètres, se tenait devant elle, un lys aux doigts, ainsi qu'on voit dans le tableau de Botticelli, l'ange de l'Annonciation s'incliner sur Marie."

A la rencontre des petites bêtes: le triton alpestre. Le ventre du Triton alpestre est uniformément orange clair à rouge vif. La gorge comprend parfois de petites taches noires. Le mâle est plus petit que la femelle : mesurant 7 à 10 cm, il possède en période de reproduction une basse crête dorsale jaunâtre et tachetée de noir, une ligne bleu vif et de nombreux points noirs en bas des flancs, et son dos est bleuté. La femelle mesure de 8 à 12 cm, et ne présente pas de crête ni de coloration bleutée sur son dos. En dehors de la saison des amours, le Triton alpestre est généralement brunâtre, noirâtre, verdâtre ou grisâtre et prend un aspect marbré, peu importe le sexe. La queue de la larve du Triton alpestre se termine brusquement, et non en pointe comme c’est le cas chez la larve des Tritons palmé et ponctué. Sa couleur varie du blanc au beige clair selon les régions. Les œufs sont petits (pas plus de 1,5 cm de diamètre), transparents et pondus individuellement sur des feuilles de plantes aquatiques immergées. Biologie  Le Triton alpestre retourne chaque année à l’eau pour se reproduire. Les migrations débutent généralement vers la mi-février lors de nuits humides et pluvieuses, lorsque le climat s’adoucit. Souvent, les tritons retournent se reproduire à l’endroit où ils sont nés. Les migrations se font en général sur quelques centaines de mètres. Une fois à l’eau, les mâles effectuent une danse nuptiale devant la femelle, puis finit par déposer sur le substrat un spermatophore (genre de petit sac enfermant des spermatozoïdes) qui sera pris par le cloaque de la femelle. La femelle pond ensuite un à un des centaines d’œufs qu’elle emballe dans des feuilles de plantes aquatiques, les mettant ainsi à l’abri des prédateurs, ou à même le sol. Les œufs éclosent deux semaines plus tard, et les larves mènent ensuite une vie aquatique avant de se métamorphoser quelques mois plus tard en juvéniles terrestres. Il arrive cependant que les larves issues de pontes tardives ne se métamorphosent pas et passent l’hiver dans l’eau. Les adultes restent à l’eau plusieurs mois, et quittent le milieu aquatique entre fin avril et début juillet, avant d’entamer une nouvelle migration postnuptiale. Le reste du temps, ils vivent à terre non loin du site de reproduction. Le Triton alpestre atteint sa maturité sexuelle à l’âge d’1 an, voire 4 ans, et vit en moyenne 7 à 10 ans. Comportement  En période de reproduction, le mâle effectue une parade particulière, consistant à faire vibrer rapidement l’ensemble de sa queue repliée sur un de ses flancs. Il peut aussi se dresser sur ses pattes ou voûter son dos, ou encore projeter sa queue vers la femelle. Essentiellement terrestre, le Triton alpestre retourne toutefois à l’eau pour se reproduire. Régime alimentaire  En phase aquatique, le Triton alpestre se nourrit de petits crustacés (ostracodes, copépodes, daphnies, etc.), de larves d’insectes (éphémères, dytiques), d’œufs de tritons et de grenouilles, d’invertébrés terrestres tombés dans l’eau, etc. Les larves mangent du zooplancton. Habitat  On le retrouve dans la plupart des points d’eau stagnante : mares, étangs, ornières forestières, mais aussi dans les abreuvoirs, les douves, les bassins de jardin ou d’orage, les fossés inondés, etc. Il évite par contre les cours d’eau. L’habitat terrestre varie des forêts de feuillus et de conifères aux bocages et prairies. On le retrouve souvent sous des pierres et des bois humides, ou encore dans des grottes durant la période d’hibernation. Il est absent des zones de culture intensive.
A la rencontre des petites bêtes: le triton alpestre. Le ventre du Triton alpestre est uniformément orange clair à rouge vif. La gorge comprend parfois de petites taches noires. Le mâle est plus petit que la femelle : mesurant 7 à 10 cm, il possède en période de reproduction une basse crête dorsale jaunâtre et tachetée de noir, une ligne bleu vif et de nombreux points noirs en bas des flancs, et son dos est bleuté. La femelle mesure de 8 à 12 cm, et ne présente pas de crête ni de coloration bleutée sur son dos. En dehors de la saison des amours, le Triton alpestre est généralement brunâtre, noirâtre, verdâtre ou grisâtre et prend un aspect marbré, peu importe le sexe. La queue de la larve du Triton alpestre se termine brusquement, et non en pointe comme c’est le cas chez la larve des Tritons palmé et ponctué. Sa couleur varie du blanc au beige clair selon les régions. Les œufs sont petits (pas plus de 1,5 cm de diamètre), transparents et pondus individuellement sur des feuilles de plantes aquatiques immergées. Biologie  Le Triton alpestre retourne chaque année à l’eau pour se reproduire. Les migrations débutent généralement vers la mi-février lors de nuits humides et pluvieuses, lorsque le climat s’adoucit. Souvent, les tritons retournent se reproduire à l’endroit où ils sont nés. Les migrations se font en général sur quelques centaines de mètres. Une fois à l’eau, les mâles effectuent une danse nuptiale devant la femelle, puis finit par déposer sur le substrat un spermatophore (genre de petit sac enfermant des spermatozoïdes) qui sera pris par le cloaque de la femelle. La femelle pond ensuite un à un des centaines d’œufs qu’elle emballe dans des feuilles de plantes aquatiques, les mettant ainsi à l’abri des prédateurs, ou à même le sol. Les œufs éclosent deux semaines plus tard, et les larves mènent ensuite une vie aquatique avant de se métamorphoser quelques mois plus tard en juvéniles terrestres. Il arrive cependant que les larves issues de pontes tardives ne se métamorphosent pas et passent l’hiver dans l’eau. Les adultes restent à l’eau plusieurs mois, et quittent le milieu aquatique entre fin avril et début juillet, avant d’entamer une nouvelle migration postnuptiale. Le reste du temps, ils vivent à terre non loin du site de reproduction. Le Triton alpestre atteint sa maturité sexuelle à l’âge d’1 an, voire 4 ans, et vit en moyenne 7 à 10 ans. Comportement  En période de reproduction, le mâle effectue une parade particulière, consistant à faire vibrer rapidement l’ensemble de sa queue repliée sur un de ses flancs. Il peut aussi se dresser sur ses pattes ou voûter son dos, ou encore projeter sa queue vers la femelle. Essentiellement terrestre, le Triton alpestre retourne toutefois à l’eau pour se reproduire. Régime alimentaire  En phase aquatique, le Triton alpestre se nourrit de petits crustacés (ostracodes, copépodes, daphnies, etc.), de larves d’insectes (éphémères, dytiques), d’œufs de tritons et de grenouilles, d’invertébrés terrestres tombés dans l’eau, etc. Les larves mangent du zooplancton. Habitat  On le retrouve dans la plupart des points d’eau stagnante : mares, étangs, ornières forestières, mais aussi dans les abreuvoirs, les douves, les bassins de jardin ou d’orage, les fossés inondés, etc. Il évite par contre les cours d’eau. L’habitat terrestre varie des forêts de feuillus et de conifères aux bocages et prairies. On le retrouve souvent sous des pierres et des bois humides, ou encore dans des grottes durant la période d’hibernation. Il est absent des zones de culture intensive.

A la rencontre des petites bêtes: le triton alpestre. Le ventre du Triton alpestre est uniformément orange clair à rouge vif. La gorge comprend parfois de petites taches noires. Le mâle est plus petit que la femelle : mesurant 7 à 10 cm, il possède en période de reproduction une basse crête dorsale jaunâtre et tachetée de noir, une ligne bleu vif et de nombreux points noirs en bas des flancs, et son dos est bleuté. La femelle mesure de 8 à 12 cm, et ne présente pas de crête ni de coloration bleutée sur son dos. En dehors de la saison des amours, le Triton alpestre est généralement brunâtre, noirâtre, verdâtre ou grisâtre et prend un aspect marbré, peu importe le sexe. La queue de la larve du Triton alpestre se termine brusquement, et non en pointe comme c’est le cas chez la larve des Tritons palmé et ponctué. Sa couleur varie du blanc au beige clair selon les régions. Les œufs sont petits (pas plus de 1,5 cm de diamètre), transparents et pondus individuellement sur des feuilles de plantes aquatiques immergées. Biologie Le Triton alpestre retourne chaque année à l’eau pour se reproduire. Les migrations débutent généralement vers la mi-février lors de nuits humides et pluvieuses, lorsque le climat s’adoucit. Souvent, les tritons retournent se reproduire à l’endroit où ils sont nés. Les migrations se font en général sur quelques centaines de mètres. Une fois à l’eau, les mâles effectuent une danse nuptiale devant la femelle, puis finit par déposer sur le substrat un spermatophore (genre de petit sac enfermant des spermatozoïdes) qui sera pris par le cloaque de la femelle. La femelle pond ensuite un à un des centaines d’œufs qu’elle emballe dans des feuilles de plantes aquatiques, les mettant ainsi à l’abri des prédateurs, ou à même le sol. Les œufs éclosent deux semaines plus tard, et les larves mènent ensuite une vie aquatique avant de se métamorphoser quelques mois plus tard en juvéniles terrestres. Il arrive cependant que les larves issues de pontes tardives ne se métamorphosent pas et passent l’hiver dans l’eau. Les adultes restent à l’eau plusieurs mois, et quittent le milieu aquatique entre fin avril et début juillet, avant d’entamer une nouvelle migration postnuptiale. Le reste du temps, ils vivent à terre non loin du site de reproduction. Le Triton alpestre atteint sa maturité sexuelle à l’âge d’1 an, voire 4 ans, et vit en moyenne 7 à 10 ans. Comportement En période de reproduction, le mâle effectue une parade particulière, consistant à faire vibrer rapidement l’ensemble de sa queue repliée sur un de ses flancs. Il peut aussi se dresser sur ses pattes ou voûter son dos, ou encore projeter sa queue vers la femelle. Essentiellement terrestre, le Triton alpestre retourne toutefois à l’eau pour se reproduire. Régime alimentaire En phase aquatique, le Triton alpestre se nourrit de petits crustacés (ostracodes, copépodes, daphnies, etc.), de larves d’insectes (éphémères, dytiques), d’œufs de tritons et de grenouilles, d’invertébrés terrestres tombés dans l’eau, etc. Les larves mangent du zooplancton. Habitat On le retrouve dans la plupart des points d’eau stagnante : mares, étangs, ornières forestières, mais aussi dans les abreuvoirs, les douves, les bassins de jardin ou d’orage, les fossés inondés, etc. Il évite par contre les cours d’eau. L’habitat terrestre varie des forêts de feuillus et de conifères aux bocages et prairies. On le retrouve souvent sous des pierres et des bois humides, ou encore dans des grottes durant la période d’hibernation. Il est absent des zones de culture intensive.

Et des plus grosses bêtes: le bouquetin.  	  Menacé d'extinction au début du siècle, le bouquetin des Alpes doit son salut à la création en 1922 du Parc National du Grand Paradis, en Italie, et du Parc National de la Vanoise en 1963 qui compte à présent près de 2000 individus. Emblème du Parc National de la Vanoise, vous ne manquerez pas d'essayer de l'apercevoir lors de vos randonnées dans cette région.  Quoi qu'en disent certains (que j'invite à me contacter car la curiosité me démange), le bouquetin est beaucoup plus facile à approcher que son compagnon le chamois. Seulement.... il faut le mériter, et surtout l'été !  A première vue, le bouquetin n'est ni plus ni moins qu'une grosse chèvre de montagne. Mais sacrément agile et à l'aise sur les pentes les plus escarpées, il vous flanque le vertige rien qu'à le regarder. C'est qu'il adore se balader sur les arrêtes rocheuses, entre 2.000 et 3.500 mètres d'altitude. Remarquez, c'est là qu'il a la meilleure vue. Parce que l'animal voit bien, et que s'il vous laisse l'approcher, ce n'est pas que vous ayez déjoué sa vigilance, mais plutôt qu'il sait qu'il lui suffira de quelques bonds pour se mettre hors de votre portée. 	  	  Pour l'approche, il vous faudra vous lever tôt. D'abord parce que vous aurez plus de chance de les voir, et aussi parce que cela peut vous prendre du temps de les rejoindre et qu'il vous faut prévoir une bonne marge de balade.  Munis de vos jumelles, vous scruterez les arrêtes rocheuses sur lesquelles vous ne manquerez pas de remarquer sa silhouette se découpant sur le ciel. Là, c'est pour le plus facile. Lorsque le bouquetin a décidé d'aller se prélasser dans les éboulis ou contre les parois rocheuses, il devient très difficile à détecter. Seul un œil habitué peut l'y repérer, surtout s'il ne bouge pas.  Une fois repéré, vous étudierez la carte pour localiser sa position et trouver le meilleur chemin pour aller à sa rencontre. Ne sortez pas des sentiers pour aller droit sur lui. D'abord par ce que c'est souvent dangereux (n'oubliez pas que vous êtes en montagne et qu'on ne rigole pas avec la sécurité), ensuite parce que vous découvrirez bien vite que vous êtes loin d'avoir son agilité et que ce serait bien dommage que vous vous cassiez la gu... figure, autant pour vous que pour votre matériel photo, que je vous conseillerai de garder rangé bien à l'abri pendant la phase d'approche.  Vous aurez certainement beaucoup de détours à faire pour arriver à une position proche de celle du bouquetin repéré, mais dites-vous toujours qu'un chemin détourné et sécurisé vaut bien mieux qu'un chemin direct risqué. Pensez aussi qu'il est toujours plus facile de garder son équilibre en grimpant qu'en descendant, et qu'il vous faudra justement redescendre tôt ou tard. Montez doucement, et profitez du paysage qui s'offre à vous au fur et à mesure de votre grimpette. 	  	  Lorsque vous arriverez à hauteur de votre sujet et que vous pourrez alors vous approcher, faites-le doucement, et si vous avez le sentiment de le déranger, n'insistez pas. Si tout se passe bien, vous pourrez vous rapprocher peu à peu, tout en vous gardant une distance de sécurité (on ne sait jamais). Mais faites très attention si vos bouquetins évoluent sur une arrête ou sur un bord de falaise. Dites-vous toujours qu'ils ont une agilité que vous ne possédez pas et soyez conscients de vos limites. Surtout pas d'imprudence. Le bouquetin vous laissera approcher jusqu'à ce qu'il vous juge trop près. Mais comme il n'est relativement pas farouche, vous aurez toutes les chances d'arriver à bonne distance de lui tranquillement.  C'est au début de l'automne qu'il vous montrera un pelage plus esthétique qu'au printemps, où la mue lui donne souvent une allure mitée qui ne lui va pas très bien.  Vous ferez facilement la différence entre les mâles et les femelles qui ont des cornes beaucoup plus petites, ne dépassant pas 20cm.  L'approche du bouquetin est souvent un bon prétexte pour grimper dans les hauteurs. De là haut, on profite d'un paysage magnifique, et si les bouquetins ne sont pas au rendez-vous, lancez-vous dans la photo de paysages, vous aurez de quoi faire !  Lorsque vous redescendrez le soir, ouvrez grand vos yeux. Il n'est pas rare que vous rencontriez sur votre chemin plusieurs centaines de mètres plus bas, les bouquetins que vous étiez partit chercher si haut. Ils n'auront eu aucun mal à vous devancer et vous aurez certainement quelque part l'impression qu'ils se moquent de vous. Mais oubliez vite ces mauvaises pensées, ce ne sont pas des êtres foncièrement blagueurs. Quoique... 	  	     Parfois, dans le silence de la montagne, vous entendrez résonner le choc des cornes des mâles s'entraînant à l'affrontement qu'ils livreront pour le rut à la fin de l'année.

Et des plus grosses bêtes: le bouquetin. Menacé d'extinction au début du siècle, le bouquetin des Alpes doit son salut à la création en 1922 du Parc National du Grand Paradis, en Italie, et du Parc National de la Vanoise en 1963 qui compte à présent près de 2000 individus. Emblème du Parc National de la Vanoise, vous ne manquerez pas d'essayer de l'apercevoir lors de vos randonnées dans cette région. Quoi qu'en disent certains (que j'invite à me contacter car la curiosité me démange), le bouquetin est beaucoup plus facile à approcher que son compagnon le chamois. Seulement.... il faut le mériter, et surtout l'été ! A première vue, le bouquetin n'est ni plus ni moins qu'une grosse chèvre de montagne. Mais sacrément agile et à l'aise sur les pentes les plus escarpées, il vous flanque le vertige rien qu'à le regarder. C'est qu'il adore se balader sur les arrêtes rocheuses, entre 2.000 et 3.500 mètres d'altitude. Remarquez, c'est là qu'il a la meilleure vue. Parce que l'animal voit bien, et que s'il vous laisse l'approcher, ce n'est pas que vous ayez déjoué sa vigilance, mais plutôt qu'il sait qu'il lui suffira de quelques bonds pour se mettre hors de votre portée. Pour l'approche, il vous faudra vous lever tôt. D'abord parce que vous aurez plus de chance de les voir, et aussi parce que cela peut vous prendre du temps de les rejoindre et qu'il vous faut prévoir une bonne marge de balade. Munis de vos jumelles, vous scruterez les arrêtes rocheuses sur lesquelles vous ne manquerez pas de remarquer sa silhouette se découpant sur le ciel. Là, c'est pour le plus facile. Lorsque le bouquetin a décidé d'aller se prélasser dans les éboulis ou contre les parois rocheuses, il devient très difficile à détecter. Seul un œil habitué peut l'y repérer, surtout s'il ne bouge pas. Une fois repéré, vous étudierez la carte pour localiser sa position et trouver le meilleur chemin pour aller à sa rencontre. Ne sortez pas des sentiers pour aller droit sur lui. D'abord par ce que c'est souvent dangereux (n'oubliez pas que vous êtes en montagne et qu'on ne rigole pas avec la sécurité), ensuite parce que vous découvrirez bien vite que vous êtes loin d'avoir son agilité et que ce serait bien dommage que vous vous cassiez la gu... figure, autant pour vous que pour votre matériel photo, que je vous conseillerai de garder rangé bien à l'abri pendant la phase d'approche. Vous aurez certainement beaucoup de détours à faire pour arriver à une position proche de celle du bouquetin repéré, mais dites-vous toujours qu'un chemin détourné et sécurisé vaut bien mieux qu'un chemin direct risqué. Pensez aussi qu'il est toujours plus facile de garder son équilibre en grimpant qu'en descendant, et qu'il vous faudra justement redescendre tôt ou tard. Montez doucement, et profitez du paysage qui s'offre à vous au fur et à mesure de votre grimpette. Lorsque vous arriverez à hauteur de votre sujet et que vous pourrez alors vous approcher, faites-le doucement, et si vous avez le sentiment de le déranger, n'insistez pas. Si tout se passe bien, vous pourrez vous rapprocher peu à peu, tout en vous gardant une distance de sécurité (on ne sait jamais). Mais faites très attention si vos bouquetins évoluent sur une arrête ou sur un bord de falaise. Dites-vous toujours qu'ils ont une agilité que vous ne possédez pas et soyez conscients de vos limites. Surtout pas d'imprudence. Le bouquetin vous laissera approcher jusqu'à ce qu'il vous juge trop près. Mais comme il n'est relativement pas farouche, vous aurez toutes les chances d'arriver à bonne distance de lui tranquillement. C'est au début de l'automne qu'il vous montrera un pelage plus esthétique qu'au printemps, où la mue lui donne souvent une allure mitée qui ne lui va pas très bien. Vous ferez facilement la différence entre les mâles et les femelles qui ont des cornes beaucoup plus petites, ne dépassant pas 20cm. L'approche du bouquetin est souvent un bon prétexte pour grimper dans les hauteurs. De là haut, on profite d'un paysage magnifique, et si les bouquetins ne sont pas au rendez-vous, lancez-vous dans la photo de paysages, vous aurez de quoi faire ! Lorsque vous redescendrez le soir, ouvrez grand vos yeux. Il n'est pas rare que vous rencontriez sur votre chemin plusieurs centaines de mètres plus bas, les bouquetins que vous étiez partit chercher si haut. Ils n'auront eu aucun mal à vous devancer et vous aurez certainement quelque part l'impression qu'ils se moquent de vous. Mais oubliez vite ces mauvaises pensées, ce ne sont pas des êtres foncièrement blagueurs. Quoique... Parfois, dans le silence de la montagne, vous entendrez résonner le choc des cornes des mâles s'entraînant à l'affrontement qu'ils livreront pour le rut à la fin de l'année.

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